École de commerce et entrepreneuriat : de la salle de cours à la start-up qui lève des fonds
Avant la création d’une entreprise, intégrer une école de commerce est, sans nul doute, le meilleur point de départ. Ce type d’établissement propose bien plus que des cours de gestion. Il met à votre disposition un environnement stimulant, des outils concrets, des projets encadrés et un réseau solide.
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L’école de commerce, terrain fertile de l’esprit entrepreneurial
Les écoles de commerce ne se contentent plus de former des cadres. Elles offrent aux étudiants la possibilité de développer des idées d’entreprise, de les tester et de les faire évoluer. Loin des clichés poussiéreux sur les “business schools” élitistes, les nouveaux cursus font la part belle à l’innovation, à la prise de risque et à l’agilité.
Dès la première année, les étudiants sont encouragés à confronter leurs projets à la réalité du marché. Hackathons, semaines de l’innovation ou business games, divers dispositifs sont mis à leur disposition pour apprendre à transformer une intuition en business model. Par ailleurs, une grande école de commerce, comme Ecofac Business School, propose généralement un accompagnement sur mesure dès l’élaboration d’une idée jusqu’à sa concrétisation.
Des cours à la réalité du terrain : quand le projet devient entreprise
Des incubateurs intégrés dans les campus
La plupart des grandes écoles possèdent aujourd’hui leur propre incubateur. Ces structures d’accompagnement, souvent situées directement sur le campus, offrent un écosystème favorable au développement des jeunes pousses. Mentorat, ateliers juridiques, accompagnement au pitch et accès à des fonds, tout est pensé pour faire passer les projets à l’échelle supérieure.
Dans certaines villes comme Paris, l’écosystème est particulièrement dynamique. Elles mettent les étudiants au cœur d’importants réseaux d’investisseurs, de grandes entreprises et d’événements liés à l’innovation.
L’entrepreneuriat comme expérience pédagogique
Le lancement d’une startup pendant les études constitue une manière de les prolonger. Les projets d’entreprise deviennent des cas concrets d’apprentissage. On y applique ce qu’on apprend en stratégie, en finance, en marketing digital.
Loin de distraire les étudiants de leurs objectifs, cette double casquette les rend plus compétents, plus autonomes, plus réactifs.
De l’idée au financement : les étapes vers la levée de fonds
Une idée, même brillante, ne suffit pas. Pour réussir, un étudiant doit être capable de convaincre. Pour les aider dans leur projet, les écoles de commerce les apprennent à maîtriser les codes de la levée de fonds : storytelling, construction d’un pitch deck, évaluation de la traction, valorisation…
Par ailleurs, elles les forment pour qu’ils puissent réaliser les différentes étapes nécessaires à la concrétisation de leur idée et à la levée de fonds, à savoir :
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Structurer leur projet : identifier le besoin, construire la proposition de valeur, définir un MVP (produit minimum viable).
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Tester le marché : recueillir des retours clients, ajuster le produit ou service.
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Constituer une équipe : souvent issue du même campus, avec des compétences complémentaires.
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Préparer un pitch solide : adapté à différents types d’investisseurs (BA, VC, corporate…).
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Participer à des concours : ils offrent non seulement une visibilité, mais aussi des dotations financières.
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Intégrer un incubateur : pour bénéficier d’un accompagnement structuré et d’un carnet d’adresses.
La levée de fonds n’est pas une fin en soi, mais elle permet généralement de concrétiser une première phase d’expansion.